Elle va me manquer....
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Il est difficile de résumer une personne comme maman en quelques mots, Mais je dirais avant tout que tu étais de l’Amour à l’état brut, parfois sans concession, toujours sans limites. Tu avait du cœur en toutes choses, et c’est une qualité que tu nous a transmis tout au long de ta vie, et qui transparaissait dans chacun de tes gestes.
D ‘aussi loin que je me souvienne, et parmi la multitude des souvenirs qui m’accompagne, tes mains restent et resteront une image qui me suivra toute la vie. Le tout premier souvenir que j’ai de toi sont tes mains qui jouent avec du sable, qui apaisent, qui caressent, qui offrent et la douceur de ta voix reconnaissable entre toutes ; .tes « ma chérie » et tes grands sourires me manqueront énormément….
Ta franchise, cette qualité que tu possédais, était reconnue de tous, souvent accompagnée de mimiques qui nous faisait souvent rire. Nous nous souvenons dernièrement d’une jeune stagiaire infirmière, à qui tu as appris qu’il était mal poli de lire par dessus l’épaule, et qui n’oubliera pas de sitôt cette remarque…
Tu a été une épouse aimante et dévouée. Ta rencontre avec papa et vos 38 années passées ensemble vous ont comblés de bonheur. Dans tes dernières heures, sans un mot, nous pouvions lire dans tes yeux toute la reconnaissance, tout l’amour que tu éprouvais pour papa. Quelle beauté dans vos échanges de regards !
D’ailleurs, les mots doux étaient également bien présents, jusque dans la chambre d’hôpital, mme P. était bien plus connue sous le très doux surnom de « poussin-poussin », ce qui pouvait donné de charmantes et amusantes situations avec les soignants…
Maman, depuis l’enfance, tu prenais mes mains dans les tiennes, et en les caressant, tu me disais que j’avais des mains de sage femmes…Je suis aujourd’hui infirmière et je suis persuadée que ce choix de carrière n’est pas innocent : tu as vu en moi, comme tu voyais autour de toi, le meilleur de chacun d’entre nous.
Te voir sourire en prenant pour la première fois ton petit fils dans tes bras, conseiller et guider Gaëlle dans ses premiers pas de maman, toujours nous poussez vers l’avant, nous avoir appris à nous assumer pour ce que nous sommes, te voir t’affairer pour que tout soit toujours ordonné et que personne ne manque de rien, t’occuper des personnes de la famille dans le besoin et la maladie, t’inquiéter toujours et encore pour papa…tout autant de souvenirs de générosité qui ne cesserons d’être dans nos cœurs.
Les 5 derniers mois de la fin de ta vie ont été douloureux, empreint d’incertitudes, d’espoir, d’amour, d’attente, et finalement de libération….
Quand la mort et la maladie t’arrache à nous, quand elle t’emporte dans un dernier souffle, nous nous souviendrons toujours de la tendresse et de l’amour que tu as disséminé autour de toi, par des mots, des gestes, des attentions toutes particulières.
Merci ma petite Maman, repose en paix et soit certaine que tu es en vie dans nos cœurs et que tu le resteras à jamais.
]]>Je sais qu’actuellement, je perds ma vie. Je ne transforme pas chaque minute en quelques chose de plus beau, parce que je ne sais pas quelle direction donnée.
]]>Cette situation m’épuise.
Nous sommes en train de faire les démarches pour l’acquisition d’un terrain dans un bled où j’ai peu d’opportunités professionnelles, alors que mon époux a le siège de sa boite juste à coté.
A plusieurs reprises, j’ai le sentiment de passer en second.
Je suis triste de cette vie qui s’est construite sans moi.
Triste de n’avoir pas su lui dire "non" à temps, et d’être coincée.
Nous avons accumulé les fausses bonnes idées ces derniers temps.
Nous sommes dimanche, et je n’ai pas envie de le voir.
10 mois de mariage, quelle déception.
Cette semaine aura été très riche en événements. Hier soir, j’ai chuté dans les escaliers à cause d’une paire de chaussettes trop glissantes. Plus de peur que de mal, je m’en sors avec quelques hématomes et une bonne grosse frayeur.
L’événement qui m’aura le plus marqué de la semaine reste , et restera gravé en moi un moment, est la réaction de mon époux tout neuf. Face à l’adversité, il me protège par des propos, des réactions qui sont autant de soutiens, de tuteurs pour l’avenir. L’amour ne se dit pas, il agit. Parfois le quotidien transporte avec lui son lots d' habitudes, au point où les sentiments s’affadissent, bien que l’on connaisse leurs présences. Le transport avec lequel il a réagit m’a énormément plu.Quel bonheur de se sentir aimé et respecté pour les qualités que l’on a ! Quelle chance d’être riche de l’amour de mon époux tout neuf !
]]>Le mémoire que j’ai écrit pour mon DE a eu 20 à l’écrit, et 20 à l’oral, à l’époque. J’ai beaucoup de fierté pour ce travail qui m’a vraiment coûté, en temps, en réflexions, en recherches. Je sais que j’ai eu des facilités pour la rédaction car il est aisé pour moi de poser sur la toile mes idées. Je protège mon bien intellectuel.
Nous avons eu une conversation téléphonique hier soir. Je lui ai annoncé que l’ifsi était prévenue, qu’il fallait qu’elle prenne ses responsabilités en rencontrant le directeur de l’établissement. A bien y réfléchir, je pense qu’elle est éliminée pour cette session; mais qu’elle pourra tenter celle de septembre.
Malgré mes explications, elle ne semble pas avoir compris mon geste. J’ai beaucoup réfléchi avant d’agir. Plusieurs points l’expliquent :
Elle a volé mon travail, en partie : des réflexions que j’ai eu et qui sont autant de points d’analyses qui aboutissent à un raisonnement, la moitié de mon intro, les ressentis de ma conclusion.
Elle m’a trahit en me mettant devant le fait accompli : Je n’ai eu connaissance du travail final seulement après qu’elle l’ai rendu à l’ifsi.Je pense sérieusement que c’était un geste délibéré de sa part. De plus, elle m’a contacté et envoyé ce tfe, uniquement pour avoir un retour via mon esprit critique. Cette étape est le travail qu’elle doit effectué pour l’oral.
Bref, ma responsabilité et mon éthique professionnelle sont engagées.
De son côté, elle m’explique qu’elle a évité de me présenter son travail avant car elle appréhendait mes remarques : il semblerait que je sois trop exigeante. J’avoue que j’ai vraiment essayé de l’accompagner, et que j’ai sans doute forcé le trait pour qu’elle travaille un peu plus. Elle a démarré son projet bien en retard, il fallait la motiver. Elle m’a avoué avoir recopié par "flemme" , et non pas comme je le croyais, par difficulté.
D’ailleurs, j’ai lu son tfe et malheureusement, c’est un travail médiocre, mal structuré, étant à la limite du hors sujet, et avec des erreurs. Elle n’aurait par survécu à l’oral.
Il est intéressant de réellement se poser des questions sur son intégrité, ses aptitudes à la loyauté, ses capacités professionnelles. Il semblerait qu’elle soit sous la prise du " la fin justifie les moyens".
De mon côté, Assumer ses responsabilités n’est pas synonyme d’insensibilité. Je pense à sa souffrance et à son incapacité à comprendre ce qu’engage la confiance d’une personne bienveillante et aidante. Sa route sera longue.....
]]>J’ai accompagné une étudiante infirmière lors de quelques échanges téléphoniques sur l’approche qualitative de son travail. Elle a plagié plusieurs paragraphes ou partie de paragraphe de mon mémoire; sans m’en informer. Elle m’a envoyé son travail après l’avoir rendu, en me signalant au passage qu’elle a " piqué quelques phrases".
Elle me mets dans une position professionnelle délicate . J’ai contacté son ifsi, documents à l’appui. Je refuse le vol intellectuel. Cette personne a une notion de l’éthique discutable.
De mon côté, je culpabilise : elle aura une note éliminatoire au tfe, passera au conseil de discipline et je crois qu’elle ne peut pas se présenter au DE pendant les 5 prochaines années.
Elle est mère de trois jeunes enfants.
Mon époux avait compris son stratagème et m’avait prévenu.
Je regrette cet accompagnement, j’aurais pu aidé une personne qui travaillait.
Je commence doucement à réécrire ma vie en m’entourant de personnes positives, généreuses et compréhensives. Donc, exit le colosse aux pieds d’argile et bienvenue aux autres !
Ce changement d’emploi du temps pour la semaine prochaine m’amène, des aujourd’hui, à reconsidérer mes priorités. Je n’ai que quelques jours pour organiser le côté adm,transport, alimentation, m’occuper de ce grand bazar de 120 m² appelé "maison", et surtout remettre mes connaissances à jour dans ce monde impitoyable de la chirurgie.
Mon mari souhaiterais que j’arrête ce journal au profit d’un nouveau roman. Selon lui, j’en ai clairement les capacités....
J’aimerais mais je manque d’idées. Nous sommes aller visionner " The Great Gatsby " hier soir. Lorsque j’avais lu le livre de Fitzgerald, j’ai été bouleversée par la profondeur des textes et l’analyse pure que nous pouvions ressortir de chaque phrase ou presque. Ce style d’écriture me tente; je n’ai pas le tempérament pour les petits romans à l’eau de rose. J’ai lu 2 ou 3 Tatiana de Rosnay et me suis dit en mon for intérieur : '"pas terrible, j’aurais pu écrire ça moi même"
Je ne cherche même pas à être publier.
Et pourquoi ne pas écrire, après tout....
]]>J’ai lu également un article sur la femme épanouie. Ces conseils me travaillent depuis quelques jours car ils mettent en avant la responsabilité que nous avons de notre vie, et du fait d’être heureux ou non. Certains me diront que ce ne sont que des mots réconfortants, et qu’elles ont peu d’impacts face à certaines difficultés de la vie( chômage, maladie, décès, problèmes financiers, ou sociaux) et pourtant…..
Je travaille beaucoup à regarder ce que j’ai : un mari, une adorable sœur, un entourage proche soucieux et dévoué, sans compter sur mes qualités de cœur et d’intelligence. Je suis riche de toutes ces belles choses.
Être épanouie signifie qu’il faut accepter de ne pas rejeter nos divers problèmes sur les autres, de grandir, d’affronter ses démons, et de se battre contre notre meilleur ennemi, nous même.
Page noircie, tasse de kawa finie, à moi une nouvelle journée !
]]>J’arrive à extirper tant bien que mal mon esprit de battante, qui est maintenant en position fœtale en train de finir le pot de Nutella de 4kg, et a la contempler dans les yeux. Elle m’avoue que ma peur est normale, puisque le manque d’expérience est bien présent, ajouté à une absence d’exercices de plusieurs mois dans une partie très technique. Malheureusement, elle ne me convainc pas. Mon adaptabilité est restreinte et mon manque de confiance en moi d’une profondeur abyssale.
J’hésite à prendre ce poste, et me retrouver en grandes difficultés, voire me faire bannir de la profession après un renvoi.
Ma solitude dans ces cas là est tellement insupportable que j’ai envoyé un sms au colosse aux pieds d’argile....
Je regrette déjà.
Honnêtement, je n’aime pas cette région. Elle est un concentré de misère sociale, de pauvreté, à la culture limitée, le tout baignant dans un climat laissant à désirer. J’essaie néanmoins de m’ouvrir à cette région en visitant quelques musées comme le Louvre et en essayant quelques randonnées dans ce plat pays : la tâche est rude.
Hier soir, j’ai encore suivi un reportage sur une grande chaîne nationale traitant des viols sur mineurs gérés par la brigade des mœurs…dans le Pas de Calais…Les émissions telles que Strip tease, les Ch’tis à Ibiza n’aident pas à la remontée de l’opinion publique. La recherche de la beauté est entravée par ces fléaux de délabrements sociaux.
Il faudra néanmoins avancer.....
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Force est de constater que je ne suis certainement pas la seule dans ce cas, peut-être ai-je juste la capacité féminine à pouvoir l’exprimer aisément, mais sans plus. J’ai assisté, que dis-je survécu, à la diarrhée verbale d’une amie. Elle, perdue dans l’inertie de ses multiples obligations, est aveuglée.
Un comportement de refoulement des émotions qui me laisse plus dans la réflexion et l’empathie de sa douleur que dans la simple observation : " dis donc, j’arrivais pas à en placer une ce soir !"
Les évènements ne sont parfois pas ce qu’il semble être.
]]>La vie avec mon tout nouvel époux n’est pas toujours simple. Je me rends compte que la belle image de famille brossée, limée avec les couples en bonne santé, s’aimant et ayant des enfants dont les résultats scolaires font la joie des plus grands est une supercherie grandeur nature. La vie de couple est complexe : une fois le mariage, ses préparatifs, et le voyage de noces passés, nous retournons à une vie plus calme, loin de l’euphorie des moments divins et exceptionnels que nous avons vécu. L’amour, même fluctuant, est là, bien là. Je me suis choisis un ami, un amant, et un allié qui comprend qui je suis et dans quelle direction me pousser. Je n’aurais pas pas pu choisir une meilleure personne que cet étrange phénomène avec lequel j’ai créé un univers unique.
Il y a quelques semaines, j’ai vécu l’expérience oh combien douloureuse de la fausse-couche. Un mélange tonitruant de culpabilité mal placé, de pugnaces contractions et d’intolérable déception, mélange qui me pousse alors à remettre à bien plus tard, ce que j’appelais trois mois plus tôt : ma petite bénédiction.
Notons, tout de même, l’effet de comique de la chose :
Tous les matins, le cœur battant et à haute voix, je parlais à ce fœtus en le priant de bien vouloir s’accrocher, le tout dans un ton doucereux qui ferait lever les yeux au ciel la plus désespérée des futures maman !
Malgré un traitement médical approprié et visiblement inefficace, j’ai expulsé un œuf clair à 12 semaines d’aménorrhée ! !
Suite à ce petit contre-temps médical, j’ai ressenti une élévation anormale de ma libido, qui a failli me pousser directement dans les bras d’un ex de passage. Ce dernier, en prés de quarante ans, a eu une connaissance très limitée de la chose, quoique d’après mes souvenirs, parfois très experte. Rien ne s’est produit, et rien ne se produira. J’avoue m’être servi de ses faiblesses pour bloquer toutes évolutions de relations possibles. De mon côté, connaissant la nature très chimique de mon état, je me suis résolue à prendre une quantité indéfinissable de douche froide....Mon mariage passant en priorité, et compte tenu du vide abyssale de "sentiments" entre moi et cet ex sus-nommé "le colosse aux pieds d’argile"....
Cette petite histoire s’est soldée par un "au revoir" " textoté " et peu approprié.....
Et puis, le moral en berne et malgré quelques refus de ma part à avoir tous contacts humains demandant un minimum d’échanges verbaux, je suis allée rejoindre mes beaux-parents dans leur très chère Normandie.
Ce fût la meilleure décision de la semaine ! Ma belle mère, en femme combative, libre et quasi-indisciplinée m’a complétement...remuée. Quel étrange phénomène de comprendre notre vie, intrinsèque, au travers de l’expérience de l’autre, pour peu que nous la cherchions ou que nous sachions en découvrir toutes les profondeurs.
Elle a une incroyable capacité à insuffler de l’espérance en toutes choses, de part son fonctionnement et ceux, malgré une désagréable habitude à ne pas vouloir le reconnaitre. Je ne sais même pas si c’est un dessein chez elle, mais la subtilité de son esprit ne me laisse pas vraiment supposer le contraire....
Heureusement, j’ai attrapé un mari, en plein vol
]]>C’est un peu la maniėre dont je vis actuellement ma situation. Une semaine bientôt que nous avons poses les cartons dans cette jolie maison. tit mari bosse comme un malade pour un nouveau produit de sa boite, ce qui fait que je récupère une bouille cernée aux yeux rougis, exploses par la route et les écrans d ordinateur!! ! Semaine de rangement et de déballage des cartons .... pas terrible, pathétique… la pruvaude grandit, elle n’apprehende meme pas la recherche d’emploi.... me dit que dans le pire des cas...en cairn, je n’en ai pas.... suis certaine que tout va bien se passer pour nous !Carpe Diem
]]>Nous avons eu une grande conversation avec mon époux tout neuf hier, paraitrait que la demoiselle cogite un peu trop, agit peu et se morfond...beaucoup. L’action a toujours été un problème, alors qu’elle est la solution...toute ma vie tourne autour de ça.
J’ai une vision de ma vie déconcertante parfois." Je" est une autre, et je dois la faire fonctionner du mieux possible. J’ai conscience de ses qualités et défauts." Je" est ma meilleure amie. Comprenez que je suis une personne lambda, sans pathos psy , mais avec une capacité à la pragmaticité poussez jusqu’à son paroxysme....
Comprenez aussi que le troisième paragraphe alimente et corrobore le second....
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