Lunettes sales
Je voulais aller voir les cerfs-volants et j’ai vu les bambous à Ikea, perdue dans la grande masse des consommateurs. j’ai pbu un café froid avec ma meilleure amie. On a parlé crédit immo, couple hétéro et libido. J’ai révassé, bouche ouverte sur le stage de spéléo d’aôut dernier. J’ai vécu , cette journée-là.
Je me retrouve assise, quelques heures plus tard, dans le métro, rigolant sur le cynisme d’un écrivain, attéré par la condition humain et le merchandisime de la solitude, le rêve inaccessible de la vie à deux;, la volupté et la sérénité avec laquelle il en parle est déroutante, serait-ce la vérité cachée, celle qu’on n’ose pas s’avouer, cette déstruction passive, dont on prends conscience à un certain âge. Faut-il avoir la quarantaine, être dépressif et aviné pour virer le miroir , et cette belle supercherie grandeur nature???
Un homme, la quarantaine était ivre mort, pas trè loin de moi,, dan ce métro puant.Une femme sentait la pisse, lorsque qu’elle s’est assise à mes côté, j’ai bien cru que j’allais vomir. Som gamin, me marchait dessus, jouant comme si la rame lui appartenait, je n’ai pas bronché.nJ’ne ai marre de me révolter.
Un bambou trône magnifiquement sur une de mes enceintes, Petite protubérance, bon marché, complètement tarbiscotté, que j’aime bien , il n’est pas droit, il est comme moi.
Je bois un thé et écoute pink martini. Je me détends, grande liane torsadée que je suis. Les couleurs orangées de la tombée jette sur ma vie des camaïeux étranges et volupteux; Je naîterais ce soir. J’en ai envie.Je suis prête.