Halo blanc
Instinct d’avant, instant d’aprés
Comme un miroir qui se faufile
Le temps se défile,
Le son s’éteint, rassénéré.
Déléctable et sensuel moment,
L’océan apparait et s’efface précipitemment,
Il se vide, s’échappe, il joue avec le temps.
C’est une onde de chaleur, une vague de douceur qui emplît et rassure le coeur;
C’est un festin divin, une satieté inachevée,
qui harcéle les tempes et les génére battantes;
C’est le sang qui coule et ravine la peau, creusant les cratéres qui animent les cérébraux.
C’est une couleur qui chagrine, qui enlasse, qui blémit devant pareil candeur.
Du côté de l’autre, du côté de l’antre, les gargouilles enfument les occultes opercules; Entaillent un chemin, une esbroufe...incertains
et acclâment en coeur l’ivresse des jours sereins.
Pompompompom, un coccinelle s’est faufilée sur les feuilles, unique trésor végétal du garde-meuble, parmi le yucca qui n’a pas encore crevé..(poutant , je fais ce que j’peux pour l’oublier!!!!).Qu’est-ce qu’elle fout là..me demande ? aurait-elle perdu sa boussole, le nord, c’est pas par là ma belle.....
Mon honnêteté a encore fait des siennes ce soir, dans un boutique, le jeune homme qui me servait, jeune recrue pleine de doute et d’attention,d’effort et de concentration s’est royalement planté lors de l’addition de mes modestes achats, je lui ai fait remarqué, et ai attendu la correction.
Pourquoi profiter d’un regard ? d’un comportement aussi vulnérable ? empreint de droiteté de coeur...
Trop frais,trop pûr, une autre que moi se chargera de lui montrer le panneau indiquant le chemin de la réalité capitaliste...
Mon honnêteté n’a d’égale que ma lacheté, au fil du temps, elle se faufile et devient tour à tour , bien présent !
Ce fût, outre mes affectations professionnelles, mon seul rapport à l’humanité, ce soir.sniff.