Pas de jeu de mots pour ce soir, pas de phases tournées et de petites envolées lyriques, ma prose est vide.Le clavier souffre, et une apoplexie digitale envahit mon coeur.
J’appelai juste pour avoir des nouvelles, il était froid, distant, ses mots étaitent mal assurés, trop ponctués de euhhhhhhh bêta...
Un ami avec lequel je suis partie en vacances cette été, une bonne entente, de bons fous rire, mais voilà, il habite à plus de 200 bornes, et avec les vies de dingues que nous avons tous les deux, pas moyen de se voir régulièrement. Pas grave pour la quantité, mais la qualité était là.
Bien sûr, comme toute bonne double solitude qui se respecte, on a dérapé, et on a surmonté cette épreuve. Nous étions vraiment des amis.Il y a deux mois, il a rencontré une demoiselle, j’étais vraiment heureuse pour lui. Il avait prévu de me la présenter ce mois-ci, donc, à déduire, Histoire sérieuse en perspective et tant mieux. C’est un type bien , ce bonhomme.Ce soir, il m’apprend qu’il ne me la présentera pas, qu’il a réfléchit.Il ne veut pas que je la rencontre, et donc, a fortiori, il m’a fait comprendre que notre amitié n’avait plus lieu d’être. Je sortirais doucement, sans bruit de sa vie, car je ne suis pas femme à faire des histoires, il gère sa vie comme il l’entend.....
J’ai pleuré.
Le plus douloureux, pour moi, dans la vie, c’est la perte des gens proches, ou qui se prétendaient proches. PAs une perte par décés, une perte morale, sentimentale,.
La vie, ses boucles, ces armures blindées pour survivre à ses souvenirs..Son souvenir tortuera ma nuit.