Double.
Je viens de parcourir, et de lire la quasi-totalité du journal d’une demoiselle particuliérement tenace.
Me fait du bien de voir que je ne suis pas la seule à être comme ça.
J’ai lu dans les posts que beaucoup de nanas rêvassent et se figurent un monde meilleur, où le mec aimé, l’apollon au coeur vaillant, viendra les chercher : elles, leurs petits coeurs rabougris d’avoir tant attendus, et leurs illusions.
L’espoir humain est déconçertant.
La contradiction de nos rêves et de la réalité ne suffit jamais à ouvrir les yeux.
En plus, d’être des nanas particuliérment intelligentes (ohh si, je confirme!), nous avons la faculté incroyable et étrangement satisfaisante de ne jamais laissé tomber le morceau : mec et/ou idéalisme chevronné.
Des heures de questionnements incessants, d’éclusage de café ou autres boissons psychologiquement réconfortantes, de lecture continuelle des souvenirs , en boucle, des moments qui laissent perplexes, pour au final s’énerver contre ce foutu espoir et en revenir à la question du "pourquoi suis-je comme ça?"
La solution, nous la connaissons, et ça, depuis le début. Seulement, elle est irrémédiable et fait atrocement mal.
Nous devons passé à autre choses, et arrêter de croire que les évenements tourneront finalement en notre faveur.
Le complexe du prince charmant , ou de cendrillion ( à vous de choisir) est une horreur de la vie sentimentale. Bien évidement que l’Amour que nous éprouvons est sincére ( manquerait plus que ça!), mais je me dis en même temps que nous sommes de sacrés chieuses. Il n’y a rien qui ne fasse plus peur que de demander à quelqu’un d’être la réponse à nos choix et à notre vie.
Personnellement, j’aurais vraiment peur que quelqu’un compte comme ça sur moi. Je ne me fais pas l’avocat du diable, mais je suis un être humain, pas une machine.Je n’ai pas la réponse à tout, et à vrai dire, à pas grand chose. Je suis sans doute blasée par ma très récente rupture, mais je ne veux pas qu’on attache trop d’espoirs en moi, j’aurais vraiment peut de déçevoir. Qui est infaillible ?, qui ne ressent jamais de doutes ?
J’ai 30 ans et demi, je ne sais pas du tout où je vais, je pense à la refonte de ma vie,j’ai encore des milliers de questions qui viennent et auquelles je n’ai pas envie de répondre,car elles passeront.Elles ne m’aideront pas à me sentir mieux, bien au contraire.
Diantre ! La sagesse me guetterait-elle ? Pernicieuse !
J’écoute un vieux morceau sur lequel j’ai énormément pleuré : Somebody de Dépêche mode.Il y a 10 ans, je comptais les chances qu’il me restait avec l’un de mes permiers amours. Il n’est jamais revenu, et j’avoue que si je le recroisais, je ne lui porterais aucuns intérêts, car il ne m’a jamais mérité. C’était un véritable salop comme on en rencontre rarement. Le temps a eu raison de moi et de mes 40 000 questions de l’époque.
Autre morceau que j’affectionne particuliérement : Mr Writer des Stéréophonics , album de 2001 Just enough eduction to perform ohh oui, Have a nice day est aussi un excellentissime morceau....
Les "vieux" trentenaires ( tout est relatif, surtout l’âge) n’ont pas tous, malgré le temps qui s’égraine, l’envie salvatrice de fonder au minimum une famille.
Mes hormones me foutent parfois la trouille.
Je n’ai pas envie du tout d’être contrôlé par une horloge interne qui m’obligera, petite voix despotique en sourdine, à trouver un géniteur. Je déteste l’idée d’avoir une date de péremption et de devoir agir en conséquences.
Je sais qu’un jour, je changerais d’avis.Mon inconstance me dégoute. Je suis comme ça, autant en profiter…