J’ai du mal à dormir, je n’arrête pas de penser à ce qui c’est passé hier. Le mail de demande de mutation a été envoyé, ça y est. Officiellement, pour mon ex-copain, c’est fini.
Je suis perturbée par le fait que ça soit un 21.C’est bizarre que je rattache des évenements importants à des dates.
J’ai des palpitations et hier soir, je n’ai pas travaillé à cause de ma fatigue, qui me faisait super mal aux yeux.Le truc qui tombe mal, à 4 jours d’un exam.Le tout est bien sûr lié.
Je me suis couchée très tôt (21h30) pour récupérer un maximum, et je suis debout à 4h30, avec une bonne heure de réveil derrière.

Phrase du jour a retenir : Il s’en fout dixit une copine en parlant d’un ami. Sa franchise m’a laissé sans voix. Je n’aurais pas su le dire comme ça, parce que ça fait mal. Me suis rendue compte que c’est sans doute une relation à sens unique; peut-on vraiment parler d’amitié lorsque vous êtes la seule personne à prendre des nouvelles réguliérement, alors que vous êtes facilement joignable ? Réponse sans équivoque : Bien évidemment que non.
Mon ego me travaille, je ne l’accepte pas, peut-être la fatigue des jours derniers qui agît sur la priorité de mes sentiments.

J’ai des principes bordel !

Une grosse journée quand j’y repense. Ma vie prend un autre tournant, auquel je n’aurais pas cru il y a un an. L’accumulation de stress est importante. J’avais beaucoup de mal à me concentrer sur le mal-être d’autrui hier. C’est un métier déjà difficile quand tout va bien dans votre vie privée, mais ça tient de l’héroïsme lorsque vous êtes également assailli par le doute et que le bien-être vous fait défaut. Eh oui, on est parfois égoïste!, ça ne fera pas de moi une mauvaise professionnelle, et ça m’aidera à être encore plus empathique.

Mes palpitations m’indiquent une seule chose : J’ai peur.

Je ne sais pas de quoi, de l’accumulation, sans doute : la séparation, l’ami qui n’en est pas vraiment un, l’exam en fin de semaine, les problèmes familliaux divers et variés....ahh lala…