Pas envie de faire dans la dentelle, y’a pire que le décès d’un proche….Quand c’est le proche en question qui vous en parle……Le fossé est vite enjambé…
Vous bouffez deux tranches d’un mauvaise pizza, vous vous pieutez, et là ….Prise de conscience !!!
Quand ça ne va pas chez moi (et je vous jure, c’est régulier comme les grèves de métro) m’imagine toujours le jour de mon enterrement, qui sera présent et surtout, si j’ai compté pour eux autant que ça l’a été pour moi..
Il paraît qu’on aurait certaines surprises. En général, ça ne va pas du tout mieux après, car, j’ai ce sentiment bizarre et en même temps, tout à fait normal, qu’on est entouré d’hypocrites, qui ne vous aiment pas , qui,au mieux, vous supportent et qui seront les premiers a pleurer votre triste sort…ceux là, je les emmerde très très amicalement

Demande à voir, suis assez dubitative sur ce point….Suis pas Mère Térésa non plus !!
Mais là, pour ma tante, on parle de ma tata préf. quand même et c’est pas rien!dans quel mesure cette fin-là, ces désirs-là vous regarde-t-il ? La douleur ressenti est perso, impitoyable, mais dans quelle mesure devez-vous contribuez aux choix de cette vie qui se sent partir ?
Elle a eu 61 ans aujourd’hui, c’est plutôt jeune (2 secondes d’optimisme, SVP, merci !) les deux ans de deuil de son défunt mari perdurent, je lui ai offert un cd qu’elle recherchait depuis longtemps
( sur ce coup, suis assez fière de moi, retrouver le nom de l’auteur et la chanson précise en question rien qu’avec une parole, ok c’est pas compliqué et vive l’Internet !, mais quand même, j’ai petit cerveau moi, enfin, c’est ce que les pétasses de la maternelle ont dit à mes parents après des tests de sociabilité, ai toujours pas compris le lien, m’enfin, comme j’ai été catalogué comme « ayant des capacités limités » ça fait bien longtemps que je cherche plus de réponses.....On s’égare là non ???)

Donc, je disais, elle (ma tata) a pleuré lors de l’écoute de la chanson, ça m’a touché, et sans qu’elle me dise quoi que ce soit, j’ai compris, j’ai compris quelle douleur m’accompagnerait quand j’entendrais cette musique à son enterrement, j’ai compris, toutes ces images, ses fous rires, ses sautes d’humeur et que son foutu caractère me manquerait vraiment, qu’elle compte vraiment vraiment beaucoup.