Trentaine galopante

la fin

J’ai pas résisté, je l’ai appelé hier soir. J’aurais pas dû. On a parlé. Je l’ai suplié, en vain.

Je vais continuer, sans lui. Cette idée est inconsevable. Il est la tasse préférée dans laquelle on boit le café tous les matins. Elle est là, mais, à un moment, trop occupée pour la voir.Comme dirait keren ann, 'j’ai râtée ma vie en deux temps, trop occupée à faire d’autres plans" et un jour, elle se brise, cette belle tasse. Pas la peine de recoller les morceaux, c’est pas faisable et opurtant , on s’acharne, on tenait tellement à elle.

Je dois passer à autre chose. Je dois continuer ma vie sans lui pour l’illuminer, oublier tout nos bons moments, nos jeux de mots débiles, nos regards. Ses sourires.

Je lui ai dit, hier au tel, que je fermais le dossier. Devant, lui, tout ira bien. Devant lui, je ferais face. Et je serais moi, plus tard, dans le noir.

Hier, j’ai appelé un copain de lycée( 10 ans sans se voir pourtant, on était très proche) que j’avais revu , en me baladant dans les rues de Lille. On a parlé un peu, il est homo, c’est marrant, je m’en doutais,au lycée. Sens que j' vais bien rire avec lui ! En plus,on dessinait ensemble au lycée, aujourd’hui, il fait des bd, et hier, il m’a proposé de faire un essai avec moi. ça me changerait les idées tous ça.

Je le vois cette semaine; ça me fait plaisir, faut que je sorte. Que j’oublie les gaufres aux sucres, venise, le thé bleu et le roller.

Allez, a boulot, ma belle:ça t’occupera ça au moins lol